ÉDITION 2022

Laurence GEAI - Parc du château de Genève

Festival photo Moncoutant - Laurence GEAI
Festival photo Moncoutant - Laurence GEAI

Mossoul : Jusqu’à la mort

 

Laurence Geai est photojournaliste depuis 2014.

Après un diplôme en commerce international et une expérience professionnelle dans le secteur de la mode, elle décide de changer de trajectoire pour devenir journaliste.

D'abord en télévision où elle réalise plusieurs reportages.

Puis en photo. Intéressée par les racines des guerres, elle se rend alors en Centrafrique, en Syrie, en Irak, et en Israël/Palestine... Elle s’attache à rencontrer tous les protagonistes de chaque conflit, dans la mesure du possible.
Elle est basée à Paris et apprécie photographier la France. Son travail a pour objet les inégalités, les migrations, la politique, et les différentes problématiques de la société. En 2021, elle est lauréate d’un World Press Photo pour sa série sur la Covid en France. ( 3ème prix catégorie informations générales)

Laurence collabore avec plusieurs publications: Le Monde, Le M, Paris Match, Elle, Polka, La Vie, le Washington post, La Croix hebdo, etc…Elle réalise aussi des reportages pour des ONGs.



Laurence GEAI - Mossoul : Jusqu’à la mort - Parc du château de Genève

Festival photo de Moncoutant


Mossoul : Jusqu’à la mort


Après 9 mois de bataille contre l’État Islamique menée par l’armée irakienne, appuyée par les frappes de la coalition internationale, la totalité de la ville de Mossoul est reprise alors que l’Est de la ville a été relativement épargné par des destructions massives, la vieille ville, qui a accueilli le dernier réduit de Daesh, est presque totalement détruite.

 

Ce reportage a été réalisé durant les deux derniers mois de la bataille. Les civils ont payé un lourd tribut, plus de 600 000 déplacés uniquement à l’Ouest de la ville. Beaucoup d’entre eux ont été victimes de frappes de la coalition, de tirs d’artillerie, ou tués par Daesh dans leur fuite. Les civils ont été pris en étau entre les combattants de l’Etat islamique et l’armée irakienne. Certains sont faméliques et épuisés. De nombreux hommes, accusés hâtivement d’appartenir à la mouvance radicale, seront abattus sommairement par l’armée irakienne lors des derniers jours de la bataille. Ils seraient des milliers à avoir péri durant ces semaines sanglantes. Ce travail photographique raconte leur calvaire.