Né en 1951, Didier Jallais exerce la profession de chirurgien-dentiste à Cholet.
Un premier appareil Reflex acheté en mai 68 au moment des événements du même nom lui permet de faire véritablement ses premières armes.
Depuis, il n'a jamais cessé de pratiquer mais, jusqu'à ces 10 dernières années, il ne jugeait pas utile de montrer sa production au-delà du cercle de sa famille.
Une rencontre décisive à Bénarès, celle du grand photographe Xavier Zimbardo, va tout changer. Celui-ci l'encourage vivement, alors, à montrer le fruit de son travail via les réseaux sociaux pour commencer.
En 2014, il participe pour la première fois à un concours. Il le remporte puisqu'il obtient le 1er prix du prestigieux Jazz World Photo Contest, choisi parmi 300 photographes spécialisés répartis sur une trentaine de pays. Cette année encore, en 2018, il obtient à nouveau le 1er prix à ce même concours. Cette distinction se révèle être un sésame précieux qui lui ouvre les portes des plus grands festivals de jazz en lui permettant d'obtenir les accréditations très convoitées et indispensables, notamment pour le festival de Jazz in Marciac de réputation mondiale.
Quand on l'interroge sur le sens de son travail, il a coutume de répondre « Je ne considère pas cela comme un travail mais, au risque de paraître peut-être prétentieux, plutôt comme une mission, celle de transmettre et de partager avec le plus grand nombre, via mes photos, le bonheur et l'émotion qui m'envahissent à l'écoute de cette musique improvisée et, pourquoi pas, de tenter de faire parfois entendre ces notes toujours renouvelées qui nous aident à mieux vivre ». Louis Armstrong n'a-t-il pas déclaré un jour : « Ce que nous jouons, c'est la vie ! » ?