ÉDITION 2022

Canelle GAMARD - Mur du presbytère

Festival photo Moncoutant - Canelle GAMARD
Festival photo Moncoutant - Canelle GAMARD

Errance cévenole

Je suis née en 1991 dans le sud de la France et dès mon plus jeune âge, j'ai eu la chance de découvrir de lointains horizons, des paysages à couper le souffle, mais aussi d'autres cultures, d'autres modes de vie. Il n'en fallait pas plus pour me donner l'envie de parcourir le monde, de découvrir ses richesses et sa diversité. C'est aussi un besoin d'évasion qui guide mes pas. Rêveuse d'aventures, dans ma jeunesse, je dévore de nombreux romans qui m'ouvrent les portes d'un imaginaire sans fin, peuplé de créatures fantastiques et de contrées sauvages. Au fil des pages, les mots deviennent des images.

 

Puis, petit à petit, j'apprends à observer, à voir au travers d'un objectif. L'acquisition de mon premier appareil reflex m'ouvre la voie vers de toutes nouvelles possibilités et en 2014, la passion de la nature rejoint définitivement celle de la photo.


Aujourd'hui, à travers mes images, je souhaite partager une lumière, une rencontre, une atmosphère, l'instant suspendu où la photographie devient l'illustration d'un fragment de rêve.




Canelle GAMARD - Errance cévenole - Mur du presbytère

Festival photo de Moncoutant

 

Les forêts cévenoles recèlent bien des mystères... Pour s'en convaincre, il suffit de s'enfoncer sur les chemins forestiers autour du Mont Aigoual par une journée brumeuse. La brume dessine de nouveaux paysages et offre des atmosphères dignes d'un univers fantastique. Tantôt féeriques, tantôt effrayantes, ces ambiances éphémères nous font basculer hors du temps et tissent une frontière ténue entre le réel et le merveilleux.

 

Des forêts de sapins aux hêtraies cévenoles, une fraction de seconde suffit pour passer des tapis de feuilles mordorés aux méandres ténébreux d'un sentier sinueux. Dans les profondeurs de la forêt, le silence règne en maître et seul le souffle du vent dans les branches ou le chant d'un oiseau vient le perturber ; quand tout à coup, les feuilles crissent, une branche craque...

 

Une silhouette se dessine entre les arbres et glisse telle une ombre parmi les troncs. Serait-ce un elfe, un lutin ? Le brouillard de plus en plus épais pourrait me le laisser croire... Avant d'être une démarche esthétique et photographique, cette exposition est probablement le fruit d'un désir d'évasion et des nombreuses lectures qui ont marqué ma jeunesse et qui m'ont ouvert les portes d'un imaginaire sans fin, peuplé de créatures fantastiques et de contrées sauvages. A vous, maintenant, de vous laisser porter par votre imaginaire au cours de cette errance cévenole.