ÉDITION 2022

Aliaume CHAPELLE - Parc du Château de Genève

Festival photo Moncoutant - Aliaume CHAPELLE
Festival photo Moncoutant - Aliaume CHAPELLE

Arbres de Belgique : entre brumes et nuages

 

Dès mon plus jeune âge, ma grand-mère m’emmène randonner dans les Alpes suisses. L’attraction pour les grands espaces naît probablement à cette période. Cet attrait pour la nature se développe aussi grâce à mes parents, tous deux passionnés d’ornithologie.

 

 

La photographie arrive beaucoup plus tard, à la fin de mes études secondaires. Ma passion se développe au fil des voyages. Elle est intimement liée à la nature et à la recherche de la lumière.

 

 

Après un master en Histoire, je décide de me consacrer à la photographie à plein temps en en faisant mon travail.

 

Depuis, j’accompagne d’autres photographes à la découverte de ces grands espaces grâce à l’agence de voyages photo Photographes du Monde. Quelle que soit la destination (Lofoten, Bretagne, Dolomites, Écosse…), le mot d’ordre est toujours le même : chercher et attendre la lumière.

 

 

Depuis le début, la photo n’a été qu’une excuse pour s’échapper de la civilisation et profiter de la nature. Elle n’est qu’un prétexte qui me guide à travers mes errances dans la nature à la recherche de la lumière.

 




Aliaume CHAPELLE - Arbres de Belgique : entre brumes et nuages - Parc du château de Genève

Festival photo de Moncoutant

 

Au premier abord, la Belgique, en raison de son apparente monotonie et son haut niveau d’urbanisation, est loin d’être un pays qui attire les photographes de paysage. Vous n'y trouverez point de montagnes ou de côtes déchiquetées ; peu de cascades ou de torrents tumultueux.

 

Pourtant, il existe quelques joyaux bien cachés au cœur de ce petit pays. De la pinède brulée de Noir Flohay aux landes de Kalmthoutse Heide en passant par les anciennes vallées du centre du pays et les vieilles forêts de hêtres, la Belgique offre un ensemble surprenant et diversifié de paysages. Tous ces espaces, aussi différents soient-ils, sont liés par la présence d’arbres.

 

Ce sont eux qui donnent une identité propre à chacune de ces zones encore sauvages éparpillées sur tout le territoire. Une fois les bonnes conditions météorologiques réunies, ils se transforment en sujet passionnant pour le photographe de paysage.