ÉDITION 2022

Jérôme CHERRIER - Grilles du château de Genève

Festival photo Moncoutant - Jérôme CHERRIER
Festival photo Moncoutant - Jérôme CHERRIER

Look up !

Je suis passionné par l’image et sa conception. Parmi les techniques qui s’offrent à moi, je choisis, dès 2004, de me consacrer à la photographie. L’apprentissage de la technique photographie, de la composition de l’image et des logiciels informatiques m’ont permis de progresser et d’affiner mes choix photographiques.

 

L’appareil devient alors un moyen de lutter contre le désintérêt croissant pour l’environnement quotidien, induit notamment par l’omniprésence des écrans. Je cherche à rendre beau ce qui ne semble pas l’être.

 

J’ai participé depuis 2008 à de nombreuses expositions collectives, en tant qu’invité d’honneur, ou bien individuel.

En 2018 et 2020, j’ai notamment exposé dans le cadre des Off du festival d’Arles



Jérôme CHERRIER - Look up ! - Grilles du Château de Genève

Festival photo de Moncoutant

 

En photographie, tout sujet m’intéresse. Toutefois c’est au cœur des milieux urbains que mon œil est le plus aiguisé. C’est ainsi que je privilégie les grandes mégalopoles lors de mes voyages. La vie des villes, les lignes, les courbes, les perspectives représentent pour moi les cadres de mes photos. Depuis quelques années, je m’intéresse tout particulièrement à l’architecture moderne. Ainsi les nouveaux quartiers où des architectes ont laissé libre cours à leur créativité m’attirent comme un aimant.

 

Mes photos peuvent être des témoignages d’une densité d’une ville, de son histoire, ou bien ne peuvent avoir qu’un but esthétique. Mélange de couleurs, et de lignes où chacun peut imaginer une histoire.

 

C’est le résultat de cette démarche qui est présentée au Festival de Moncoutant avec la série Look Up !

 

Les photographies présentées replacent l’individu au cœur des villes. J’invite à lever la tête pour appréhender autrement l’espace urbain. J’arpente de nuit les mégalopoles du monde pour en saisir l’esthétique architecturale. La composition, le cadre, les jeux de lumière sont pensés et repensés.

 

 

Les heures d’attente peuvent s’enchaîner avant que ne survienne le moment propice à la bonne prise de vue. L’éclairage urbain propose une palette de couleurs irréelles sublimée par la retouche numérique, faisant elle-même l’objet, d’une longue réflexion.

 

C’est ainsi que les gratte-ciels hongkongais, dont les sommets fusionnent avec le ciel tourmenté, prennent des allures de colosses de romans de science-fiction.

 

La monumentalité et la perspective produisent un double effet : la ville semble tour à tour soumettre et émanciper.