EDITION 2020

Jean-Marc Durou - 2014

Festival photo de Moncoutant - jean Marc DUROU

L'émotion saharienne - Jardin du Presbytère

Jean-Marc Durou est un spécialiste du Sahara qu’il a photographié une bonne partie de sa vie. Il a également travaillé en Asie centrale et au Moyen Orient.

 

Auteur de nombreux ouvrages photographiques, il est aussi historien de l’exploration saharienne. Ami du professeur Théodore Monod, membre de l’académie des sciences, leur passion commune pour le désert les a amenés à éditer de nombreux livres ensemble.

 

Né à Alger en 1951, Jean Marc Durou se passionne très jeune pour le grand désert. A dix-sept ans, sa rencontre avec Théodore Monod, membre de l'Académie des sciences, aboutira à une solide amitié et à une collaboration qui durera trente cinq années. Son travail photographique au début de sa carrière se porte essentiellement sur les immenses espaces du Sahara.

 

Mais très vite, il se passionne pour les hommes qui y vivent et leur histoire. De voyage en voyage, il partage la vie des nomades qui le fascinent. De retour de chaque voyage, il ramène des milliers de clichés et publiera de très nombreux livres sur les Touaregs. cette passion l'amènera à réaliser une expédition ou il suivra la caravane du sel qui traverse le désert des déserts, le Ténéré.

 

En 1985, JM Durou reçoit le prix Bayard du musée français de la photographie. En 1999, il reçoit la médaille de bronze de la société de géographie de France pour son travail photographique sur les Touaregs. En 2006, il expose à Arles comme compagnon de Raymond Depardon. Il est aussi auteur de plusieurs documentaires sur le Sahara.

 

Amoureux des grands espaces et des peuples nomades, son but a été toute sa vie de faire partager sa passion par l’image.

 



Jean-Marc Durou - L'émotion saharienne

Festival photo de Moncoutant
Jean Marc Durou - l'émotion saharienne

Parler du désert, ne serait-ce pas, d’abord, se taire, comme lui, et lui rendre hommage non de nos vains bavardages mais de notre silence ?

 

Le désert n'est pas le lieu de l'âge d'or. Parce que, si peu peuplé qu'il soit, il y a les hommes. Les nomades ne sont ni meilleurs ni pire que nous. En revanche, plus que nous, ils ont gardé le sens de la poésie et du rire. Ils ont réussi à s'assimiler à cette terre.

 

Théodore MONOD