EDITION 2020

Jean Christian COTTU - 2015

Festival photo de Moncoutant - Jean Christian COTTU

Holy Men - Parc du Château de Genève

Photographe et voyageur passionné, Jean Christian Cottu parcourt le monde depuis des années à la rencontre de populations lointaines pour partager leur vie mais également pour leur venir en aide dans le cadre d’opérations humanitaires.

 

En 1986, il s’offre un appareil photo et réalise ses premiers portraits dans la cour du lycée. La même année, il intègre l’école de photographie ACE3P à Paris et rejoint le monde des grands photographes reporters et des prestigieuses agences de presse.

 

En 1988, il travaille au service photo d’Antenne 2 puis il entre à l’Etablissement Cinématographique et Photographique des Armées pour réaliser son service militaire en tant que photographe.

 

En 1989, il part en Inde pour réaliser un reportage photographique autour du livre « La Cité de la Joie » de Dominique Lapierre. C’est sa première destination hors des frontières de l’Europe et le début d’une passion pour le voyage qui ne le quittera plus.

 



Jean Christian Cottu - Holy Men

Festival photo de Moncoutant - Holy Men - Jean Christian COTTU
Holy Men

L’Inde n’est pas un pays mais un continent de par son étendue et sa diversité culturelle. Un voyage en Inde est un souvenir indélébile et apporte une remise en question importante. Une vie entière ne suffira pas à connaître ce pays que l’on redécouvre à chaque voyage, sa richesse est infinie.

 

Pour un photographe, travailler en Inde demande beaucoup de patience, d’humilité et de pudeur. Jean-Christian Cottu ne se définit pas comme un photographe mais comme un voyageur nomade guidé par sa curiosité : « Réaliser des portraits au bout du monde demande beaucoup de temps. Il faut suivre les guides, rencontrer les gens, parler avec eux, gagner leur confiance, respecter leur croyance et leur culture. Le plus important, c'est de restituer l'authenticité de ces rencontres et la dignité des gens ».

 

En voyage, son matériel photo le suit dans une caisse étanche contenant un studio mobile et une boîte à lumière reliée à un générateur. Sur place tout se passe dans des conditions comparables à un tournage cinématographique : obtenir les autorisations, trouver des assistants et former une équipe, faire un repérage pour les lieux et décors puis déterminer les heures de prises de vue en fonction de la qualité de la lumière.

 

« Ce travail à Varanasi a été, pour moi, l’un des plus passionnants mais aussi l’un des plus difficiles »